Contre le travail, les équipements, la fabrication, les salles de détente et les réveils, contre le travail, les usines, et ceux qui les protègent, contre les architectes et leurs immenses bâtiments mornes, contre les métropoles pleines de sang et leurs égouts pourris, contre les directeurs d’hôpitaux et les conservateurs de musée, contre la grande Histoire et contre l’oubli, contre la lâcheté cynique des carriéristes du militantisme, contre la tyrannie assoiffée de toutes les idéologies identitaires, contre la pâleur des imaginaires sans rêves, contre tout imaginaire terne qui n’est pas le dépassement irréductible de ses propres frontières, contre toute vie qui n’est pas le renversement perpétuel de tous les sens.
« NOUS SOMMES JEUNES ET NOUS AVONS DES ARMES » Volodine.