Les prix flambent, la ville aussi

Récemment des émeutes ont éclaté au Kazakhstan, partant d’abord d’une contestation de l’augmentation du prix d’un carburant (comme on a pu en connaître ces dernières années à plusieurs endroits du monde, par exemple au Liban ou en France avec le mouvement des Gilets Jaunes) puis se généralisant dans la pratique pour prendre de sérieuses dimensions insurrectionnelles, forçant l’État à couper internet pour tenter de désorganiser le mouvement – comme au Soudan il y a peu, cela dit sans peu d’effet sur la vivacité des révoltes qui se poursuivent – et à faire intervenir l’armée russe.
Nous sommes malheureusement loin de ce soulèvement, qui semble maintenant pacifié, dans l’espace comme dans la révolte, mais nous pouvons nous en rapprocher en impulsant des dynamiques collectives où nous le pouvons. Un texte a été traduit sur le site CrimethInc., et des initiatives publiques seraient souhaitables, pour ce mouvement comme pour les prochain, car la révolution ne doit surtout pas connaître de frontières, et que localement nous n’irons pas bien loin.
Solidarité avec les émeutes d’hier et face à la répression de demain.